How to understand and use « avoir que »?

Question

In my Oxford-Hachette dictionary they use a sentence structure that I have never seen before with « avoir ». They have the following two examples and the translation that follows:

1. « j'ai qu'il m'énerve » he's getting on my nerves, that's what's wrong
2. « j'ai que mon ordinateur ne marche pas » because my computer doesn't work

I don't really understand how this construction works and how « j'ai que mon ordinateur ne marche pas » would differ from « parce que mon ordinateur ne marche pas ». Could someone explain this structure and give some examples of some common usages?

Answer 1

Both of these sentences are a reply to Qu'est-ce que t'as ? (i.e. What's the problem/matter with you?)

The reply could have been Il m'énerve or Mon ordinateur ne marche pas but often, the verb of the question is echoed in the reply, leading to J'ai que followed by the explanation of the issue.

Here J'ai que is not a colloquial form of Je n'ai que (no ne is dropped) as it would have been in this different dialogue :

— Qu'est-ce que tu as ? (What do you have ?)
— J'ai que dix euros. (formal speech: Je n'ai que dix euros)

If the reply of Qu'est-ce que tu as ? happens to work with the verb avoir, there is no need to use que:

— Qu'est-ce que tu as ? (What is happening to you?)
— J'ai le covid. (I have covid-19) although it is still possible to reply J'ai que j'ai le covid.

Answer 2

D'accord avec l'analyse d'une autre réponse, j'ajouterais que généralement la nature d'un complément d'objet peut varier (nom, pronom, proposition conjonctive introduite par que, infinitf etc.) et qu'avec certains verbes on a une restriction de la nature pour exprimer ce complément. Avec le verbe avoir on a généralement uniquement des noms ou des pronoms, parfois des verbes à l'infinitif ; mais dans la langue parlée familière, à une réponse comme « qu'as-tu ? », on répond parfois en donnant une proposition entière comme objet direct, qu'on introduit avec la conjonction que, comme on le ferait plus régulièrement avec d'autres verbes qui ne sont pas aussi « sélectifs » (je vois que vous êtes au courant). (LBU14, § 298,299)