« Survie » est une possibilité qui semble difficile à critiquer.
(TlFi) B. − [À propos d'un inanimé]
1. Maintien d'une activité, d'un processus au delà d'un terme où il risque de s'interrompre. Assurer la survie d'une entreprise. Je voyais peu de monde, entretenais la survie pénible d'une ou deux liaisons fatiguées (Camus, Chute, 1956, p. 1528).
2. Fait qu'une institution, qu'une pratique sociale, etc. se maintienne après la disparition des circonstances qui l'ont produite. Synon. usuel survivance. L'instinct religieux survit à l'abandon de toute religion. La survie de cet instinct est visible chez nos instituteurs (Barrès, Cahiers, t. 8, 1910, p. 56).Si, comme je le crois, on peut établir les chances de durée d'une œuvre en tenant compte à la fois de sa véracité et de la puissance de suggestion poétique qu'elle renferme, À la Recherche du temps perdu est sans doute le seul ouvrage contemporain dont la survie ne saurait être mise en doute (Mauriac, Journal 2, 1937, p. 153).
Le terme « persistance » a un certain attrait en cela qu'on l'emploie déjà pour un phénomène quasi-physique puisque c'est un phénomène physiologique ; je veux parler de la persistance rétinienne. On se limite ainsi à un terme qui n'est pas associé aux complexités beaucoup plus imprévisibles de la vie.
Un autre terme présente un avantage similaire ; c'est « rémanence », un terme très utile en physique.
(TLFi)1. PHYSIQUE
a) Persistance partielle d'un phénomène après disparition de la cause qui l'a provoqué. Faible, forte, longue rémanence. S'il y a rémanence − dans l'acier dur par exemple − c'est que la désorientation des domaines ne se poursuit pas jusqu'au bout (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 242).
b) "Aimantation résiduelle d'une substance ferromagnétique lorsque le champ magnétisant s'annule" (Pir. 1964).
c) "Rémanence (d'un écran fluorescent). Persistance temporaire de l'émission lumineuse d'un écran fluorescent après cessation de l'excitation" (Radiogr. 1979).
Je peux penser à un dernier terme de la physique qui présenterait un intérêt : « hystérétique ».
hystérétique d'apr. le gr. υ ̔ σ τ ε ́ ρ η σ ι ς « manque, indigence, dénuement », dér. de υ ̔ σ τ ε ρ ε ́ ω « être en retard; manquer de ».
- Réseau à/avec capacité de survie
- Réseau à/avec capacité de persistance
- Réseau à/avec capacité de rémanence
- Réseau hystérétique