En tant que forme de base il existe le verbe « apporter ». C'est une terme d'application plus vaste, comme le sujet peut être autre chose qu'une personne ou un groupe.
(TLFi) B. − [L'obj. désigne une valeur concr. ou abstr. dont la pers. ou l'obj. destinataire doit ressentir l'effet le plus souvent heureux]
1. [Le suj. désigne une pers.; le destinataire ou bénéficiaire explicite ou implicite désigne une pers. ou une entité étroitement liée à la pers.] Mettre à la disposition, au service de quelqu'un (ou d'un groupe).
b) En gén. :
• C'est égal, j'ai du cœur et de la conviction, je sais sur quel immense appui, invisible encore, je me soutiens, et je vais dans quelques jours les déchaîner davantage quand je parlerai sur la réforme électorale que j'admets, et sur l'instruction secondaire, où je leur apporterai des idées hardies qui les feront tous cabrer. Lamartine, Correspondance,1834, p. 8.
• Que j'aime cette première parole du père Lacordaire à son auditoire de Nancy : « Mes frères, je vous apporte le bonheur! » La chasse de Stendhal vieillissant l'éloignait chaque jour davantage de l'objet même de sa recherche. Mauriac, Journal 3,1940, p. 328.
(réf. 1996) Car une découverte est reconnue en raison de ce qu'elle apporte , c'est à dire à la fois de ce qu'elle permet de comprendre et de ce qu'elle permet de découvrir : dans les deux cas , il faut du temps pour la confirmer , et plus encore ...
(réf. 2019) Et voyez quel mystère admirable ! C'est une enfant qui vient tirer la France de l'abîme. Qu'apporte-t-elle donc avec elle ? Est-ce un secours militaire ? Une armée ? Non, rien de tout cela. Ce qu'elle apporte, c'est la foi en soi-même, ...