On sait qu'il y a une grande diversité de gentilés en français, incluant par emprunt, et que les suffixes formateurs se déclinent selon certains axes, qu'il s'agisse de gentilés pour des villes ou des pays ou qu'ils soient plus anciens ou pour certaines régions. Mais qu'en est-il pour des quartiers ou des arrondissements ? Par exemple, l'Université de Montréal se situe dans le quartier Côte-des-Neiges auquel est adjoint le quartier Notre-Dame-de-Grâce pour former l'arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.
La Commission de toponymie du Québec identifie une contribution anonyme de 1986 et des variantes pour le premier quartier et un forme anglaise pour le second avec un commentaire (et je confirme qu'il y a alternance de codes chez un Montréalais francophone pour prononcer le nom du quartier) :
Côte-des-neiges (quartier)
Côte-des-Neigien, Côte-des-Neigienne (1986)
Variante (s) : Côtedeneigien (1954); Côte-des-Neigeois; Neige-Côtier.
Notre-Dame-de-Grâce (quartier)
NDGer (1986) (forme anglaise)
Commentaire : La population anglophone abrège très régulièrement le nom de ce quartier en NDG, prononcé figurativement [N-DI-DJI].
- En s'appuyant sur les grandes lignes servant à l'élaboration des gentilés selon la catégorie de lieux, le toponyme, sa morphologie, sa graphie, la productivité des suffixes reliés et tout autre critère qu'on jugera pertinent (en résumé : pourquoi), lequel des gentilés présentés ou quel gentilé préférerait-on (ou comment classerait-on par ordre de préférence ceux qui sont présentés) pour les habitants de l'un et l'autre de ces deux quartiers ?
- À quoi pourrait ressembler un gentilé qui désigne les habitants de l'arrondissement (Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce) ; s'agirait-il simplement de relier deux gentilés par un trait d'union, ou non ?