Via Mala, John Knittel
Enfin, elle reçut une lettre de cette écriture dont elle avait presque abandonné l'espoir de la revoir jamais.
L'antécédent de « dont » est « cette écriture » ; le remplacement du pronom « la » ne peut être à mon avis que « cette écriture ». La subordonnée relative se remplace donc par le texte suivant.
- dont elle avait presque abandonné l'espoir de jamais revoir cette écriture
La conséquence de ce remplacement est une proposition dans laquelle « dont » n'a aucune fonction (dont). Le verbe « abandonner » n'a pas de complément introduit par « de » dans ce contexte. Selon ce point de vue la phrase est mal construite, et elle aurait dû être écrite comme suit, à peu de chose près.
- Enfin, elle reçut une lettre de cette écriture qu'elle n'avait presque plus l'espoir de jamais revoir.
Le pronom relatif objet « que » a pour antécédent « cette écriture », et il est le cod de « revoir ».
Est-ce qu'il est possible de confirmer que cette analyse est correcte ou de l'améliorer si elle ne convient pas tout à fait ? Sinon, si c'est la phrase dans le texte du roman qui est correcte, quelle est l'analyse qui y correspond ?