This is the last sentence from Mirbeau's story 'Paysage de foule' (1900):
Alors, seulement la dame, toute frémissante, remonta dans sa voiture, poursuivie par les huées de cette foule aux griffes et aux crocs de qui les petits doigts d’une femme venaient d’arracher un peu de chair humaine.
I am not sure how to understand the 'de qui'. Does it mean 'whose little lady's fingers had just torn out a bit of human flesh' or 'from whom a lady's little fingers had just torn a bit of human flesh'?
"From whose" is the translation. This can be seen more easily after a drastic simplification of the sentence.
La dame était poursuivie par une foule aux griffes de qui elle venait d’arracher un peu de chair.
The lady was pursued by a crowd from whose claws she had just wrenched some flesh.
Addition due to a comment by user Frank
I/ Remarque très juste en ce qui concerne la forme du pronom relatif. J'aurais dû faire cette remarque moi-même. Pour une personne c'est plutôt « qui » (BDL, mais les noms qui ne sont pas ceux qui représentent une personne il n'y a pas d'alternative (« qui » ne va pas). Une foule, cependant, ne consiste que de personnes, et bien que je ne connaisse pas de règle de « notional agreement » en français, voilà un cas où on pourrait peut-être faire référence à ce concept. La raison de cela ce sont des possibilités comme les suivantes : « ce malfaiteur aux griffes de qui elle venait d’arracher le sac volé », « ces gens aux griffes de qui elle venait d’arracher le sac volé ». Voilà par exemple des cas d'utilisation de « à qui » pour « gens » (et non « auxquels »). Il s'ensuit que la notion de « personne » reste très dominante, tout aussi dominante que pour « foule ». Il y a bien sûr une nuance, « gens » est un pluriel, mais rien d'autre ne vient contrarier cette notion. Je me demande donc si « qui » ne serait pas, au moins marginalement, acceptable.
II/ As you say, the « XquelY» pronoun would be better; at least, I also think so : as you say, it wouldn't raise any eyebrow. However, to get back again to this concept of notional agreement, which is largely unknown in French grammar, I wouldn't apply it here in any case and I'd use « de laquelle ». For instance you'll never find French sentences such as « La foule étaient parti(e)s. ».
(Note I hope the reader won't mind the switching from one language to the other; although not too far advanced in the French part of the text when realizing this discontinuity, I felt bad at the idea of plowing through a translation.)
The word qui refers to the crowd.
The sentence as a whole is to be understood metaphorically. The words griffes and crocs tell us that the people in the street have started to behave like wild animals, hungry for human flesh. Those very words—chair humaine—refer to the beggar, saved from carnivorous beasts by the woman whose purse he attempted to steal.
The woman's fingers are contrasted with the claws and fangs of the agitated crowd, and are described as “small” to emphasise the importance of her gesture. Finally, placing the word humaine last serves to further accentuate the message of the story, namely that benevolence should always prevail over animalistic tendencies.
That "de qui" feels weird here. It can only refer to the "foule", but it still sounds strange.
If we put the sentence in a more straightforward order, we get
un peu de chair humaine vient d'être arrachée, par les petits doigts d'une femme, des griffes et des crocs de cette foule.
"Aux" clearly indicates the complement of the verb "arracher". I believe the following simplifications show the structure of the sentence:
les petits doigts arrachent aux griffes et aux crocs de la foule
or
les petits doigts arrachent des griffes et des crocs de la foule
I think the following flows better:
poursuivie par les huées de cette foule aux griffes et aux crocs de laquelle les petits doigts d’une femme venaient d’arracher un peu de chair humaine.
Note: I have changed my previous answer in agreement with LPH's comment. "laquelle" referring to the "foule" feels better here, rather than "qui".
