It can be used for indirect objects ("à" does not correspond to place but to an indirect object). Again according to Le Bon Usage "y" is not used as a second object, except in popular French, and at that, not in the whole country.
(LBU § 678) Y s'emploie régulièrement comme objet indirect quand les pronoms conjoints objets indirects sont exclus […] :
• Elle s'Y [= à un enfant] était attachée (E. et J. DE GONC., Germ. Lacerteux, VI).
• C'est un homme équivoque, ne vous Y fiez pas (Ac. 1935).
• Certains écrivains, on prend plus de plaisir à Y songer qu'à les relire
(J. ROSTAND, Pens. d'un biol, p. 165).
— Mais on peut dire avec la préposition et le pronom disjoint :
• Ne vous fiez pas À LUI.
— Les deux constructions se suivent dans cet ex. :
• Vous vous intéressez À LUI ! Je ne m'Y intéresse pas (AUGIER, Effrontés, II, 10).
Dans une grande partie de la France, ainsi qu'en Suisse et au Canada, le
langage populaire emploie y comme objet second (= lui, plus rarement
leur) à propos de personnes. Les écrivains font souvent parler ainsi leurs
personnages du peuple :
• J'Y [= pour sa femme] achetai des bonnets, des
robes (MAUPASS., C., Fermier).
• Tu viens ? j'Y dis [= lui dis-je]
(GIONO, Un de Baumugnes, II).
• J'ai jamais compris qu'on pouvait apporter de l'encens à un enfant nouvellement-né pour Y faire un présent (A. MAILLET, Sagouine, p. 69).
— Même intention chez PÉGUY :
• Elle se sauvait comme une pauvre vieille bonne femme toute seule. [...] On aurait eu envie d'Y prêter des enfants (Myst. de la char, de J. d'Arc, p. 38)
The locution "lever un verre" does not mean literally "to lift up a glass", although when you do that you do lift a glass in your hand so as to drink its content. So "verre" is not analysable as a direct object, and it is impossible to refer technically to "Madagascar" as "object second"; however, it is perceived so and the construction does not have the feel of a usual standard construction.
Nevertheless "y lève un verre" is not found. There is in Google Books only one case of "y porte un toast" in which "y" is indirect object (similarly, "porter un toast can't be analysed as "verb and object").
Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique Que la loi de Darwin triomphe , J'y porte un toast ! Guernesey
"y porter un toast can be found in a "Harlequin" and two or three other recent publications in a light literature.
Saint-Valentin (Harlequin Roman Coup de Coeur) En toutcas, ça mérite d'y porter un toast. Qu'estce que vousavez déjà pris cesoir?
Reine des Batailles: La Reine Faucon Je vais y porter un toast.
Vincent, gentilhomme galant - tome 1 Le naïf liberin - Volume 1 Enfin, quand il fut assez loin, il se retourna, et disparut en courant dans l'amoncellement des ruines. — La belle aventure! sourit le vicomte, et qui montre la vanité des choses! Que j'aimerais avoir du vin pour y porter un toast, ...
Rebelle, Pion, Roi (De Couronnes et de Gloire, Tome n°4) “Le gens qui vous entourent sont des idiots”, déclara Lord West, levant son verre comme s'il proposait d'y porter un toast. “Ils le sont s'ils vous croient capable de vous rabaisser à me supplier comme ça”, convint Claudius qui,
As this construction is found only in a poem , and only in a few recent publications it is difficult to decide whether this usage is to be prescribed or not. I would abstain from using it and say "Je lève un verre à Madagascar !".
J'adore Madagascar ! Je lève un verre à Madagascar !
J'y lève un verre !
Question: Est-ce que cela pourra être compris comme:
Je suis en Madagascar et je lève un verre ici.
That can be said but you have to add an indirect object (à quelqu'un, à quelque chose).
- Je suis à Madagascar et j'y lève un verre à sa prospérité. (for example)