In the Louis Segond translation of Romans 12:3, we find:
je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion
Why not « de ne pas avoir » ? Is there some exception to the « ne pas + [infinitif] » rule that I don't know about?
In the Louis Segond translation of Romans 12:3, we find:
je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion
Why not « de ne pas avoir » ? Is there some exception to the « ne pas + [infinitif] » rule that I don't know about?
No specific rule or exception here but de n'avoir pas is more literary and old fashioned.
Ref: Le bon usage, 14e éd., §1020, VI, b) 2°
Si le verbe est à l'infinitif passé ou passif, le second élément se place avant le verbe auxiliaire dans la langue ordinaire, mais souvent après dans la langue soignée.
Je crains de NE PAS avoir compris (Ac. 2003, s. v. ne).
[...]
Nous nous reprochons [...] de N'avoir PAS vu ce qui nous crevait les yeux (GIONO, Moulin de Pologne, p. 20).
The same trend is observed for other verbs with different time lags:
Pas de différence de sens, mais de n'avoir pas sonne un peu bizarre ou vieillot ici.
je dis à chacun de vous de ne pas avoir de lui-même une trop haute opinion
Passe un peu mieux de nos jours dans la langue courante.