La semaine dernière, j'ai écouté l'épisode du 28 août du balado québécois « À la une ». Pendant la discussion sur la pénurie de personnel dans les écoles du Québec, j'ai entendu un chroniqueur parler d'un ratio normal de « une éducatrice pour vingt jeunes » vers la 14e minute. Étant donné que les instituteurs ne sont pas forcément des femmes, pourquoi dirait-on « éducatrice » et pas « éducateur » ? Je me demande si je n'ai pas compris le contexte.
-
I should also know that I was listening to this over my lunch and that "éducatrice" is used a number of times before (and possibly after) as well. At first, I thought I must have misheard or misinterpreted, but I listened to the section again and confirmed that my ears were fine.– MaroonSep 11 at 0:16
1 Answer
Plutôt que de choisir les nommer éducateurs et éducatrices, éducateurs/trices, voire le difficilement prononçable éducateur·rice·s, le choix a été fait de retenir la forme féminine pour rendre le fait que les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans ces métiers1.
C'est un accord de majorité comme existent aussi l'accord de proximité et l'accord au choix.
cf. Manifeste pour que le masculin ne l'emporte plus sur le féminin
1 En 2021, la proportion de femmes parmi les « Enseignants / enseignantes au primaire et préscolaire » était de 87,5% (voir ici), et ce pourcentage ne cesse de croître (il était de 84% en 2016). (Commentaire de @Segorian)
-
1
-
1@Segorian Le féminin l'emporte sur le masculin quand il représente la majorité, c'est logique !– jlliagreSep 11 at 11:53
-
-
-