À la page 28 dans Advanced French Grammar, V. Mazet présente ceci :
Some pronomial verbs don't exist in a non-pronominal form. As a result, you can't determine if the pronoun se is a direct object or an indirect object. What to do about the agreement ? In general, make the past participle agree with the se. Exceptions are: se rendre compte de and se plaire/se complaire. The past participles rendu and plu/complu always remain invariable.
Pourquoi les verbes se rendre compte de et se plaire/se complaire se démarquent-ils comme des exceptions à l'accord ? Un exemple de Voltaire :
Je vous en félicite, et j'implore la nature universelle qu'elle daigne conserver long-temps ce réservoir de pensées heureuses dans lequel elle s'est complu.
J'ai consulté Faut-il accorder le participe passé avec un complément objet direct spécifié suivi de « que » ?.
Un supplément dû à la réponse de Circeus :
Pourriez-vous expliciter pourquoi est-ce que s’approprier est membre de l’ensemble des verbes pour lesquels le participe passé ne s'accorde pas avec l’objet direct ? Un exemple de Isabelle de Montolieu :
A. La langue anglaise s’est appropriée notre vieux mot de désappointement (disappointed).
Si je reformulais le deuxième groupe, je le décrirais comme des verbes dont le pronom réflexif est un objet indirect. Alors, d’après ce qui suit, pourquoi les verbes s’arroger et se complaire en sont-ils membres ?
Un exemple tiré de la Réimpression de l'ancien moniteur, éditions H. Plon :
B. On se flatte encore que la cour de Vienne et celle de Berlin auront assez de courage pour ne pas souscrire à l’orgueilleuse prééminence que l’impératrice de Russe s’est arrogée dans le partage.
Un exemple des Œuvres complètes de Saint Jean Chrysostôme :
C. Et toute cette économie divine est-elle le résultat de la volonté exclusive du Fils ? Non, c'est aussi avec la participation du Père céleste, comme l’a soigneusement exprîmé le Prophète par ces mots : Mon bien aimé en qui s’est complue mon âme.