C'est un argot qui semble trestrès vieilli dont on trouve referenceréférence dans le dictionairedictionnaire Argot-Francais de N.Hayard et repris sans trop d'explications ici ou lalà.
MemeMême dans le WiktionaireWiktionnaire, le paragraphe etymologieétymologie laisse sur sa faim.
Le seul embryon d'explication que j'ai trouvetrouvé vient de Monsieur Dico:
En argot, on utilisait «brûler» pour «laisser impayé». Si on brûlait le bateau, c'est qu'on ne réglait pas le prix de la traversée. Francis Guillot l'explique dans «Le p'tit Francis» : «Dans mon portefeuille, j'avais la lettre d'un copain. Il m'écrivait qu'il était en taule à Bordeaux pour trois mois parce qu'il avait «brûlé le bateau en rentrant du Venezuela»». «Brûler le bateau», en argot, ça veut dire faire le trajet clandestinement, sans payer, comme on dit pour les trains: «brûler le dur». Mais en y réfléchissant, dans un même sens métaphorique on trouve «brûler la politesse», s'enfuir, «brûler sa santé», l'user prématurément...
En argot, on utilisait «brûler» pour «laisser impayé». Si on brûlait le bateau, c'est qu'on ne réglait pas le prix de la traversée. Francis Guillot l'explique dans «Le p'tit Francis» : «Dans mon portefeuille, j'avais la lettre d'un copain. Il m'écrivait qu'il était en taule à Bordeaux pour trois mois parce qu'il avait «brûlé le bateau en rentrant du Venezuela»». «Brûler le bateau», en argot, ça veut dire faire le trajet clandestinement, sans payer, comme on dit pour les trains: «brûler le dur». Mais en y réfléchissant, dans un même sens métaphorique on trouve «brûler la politesse», s'enfuir, «brûler sa santé», l'user prématurément...
Mais caça n'explique pas dur.
Est-ce parce que chemin de fer et dur comme fer?
C'est aussi bien sur la traduction du titre anglais de la nouvelle Holding Her Down dans The Road de Jack London.