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Dans Le bon usage (Grevisse et Goosse, ed. de Boeck/Duculot), on affirme d'abord généralement au §1051 a)1 (voir en complément, départementsdépartements) que les noms de pays prennent la préposition en quand ils sont féminins ou qu'ils commencent avec une voyelle, et au quand ils sont masculins et à initiale consonantique. On note aussi qu'auparavant on employait à la/à l' plutôt que en pour les noms de pays féminins et lointains; qu'on employait même sans article avec les régions (Ma fille est partie pour Provence., Sévigné). Par ailleurs, en Danemark, en Canada restaient possibles, mais rarement, au 20e. Ensuite on a des exceptions; Monaco et Saint-Martin prennent la préposition à. Avec les noms de pays dont l'usage de l'article n'est pas constant (par ex. Andorre), on a des hésitations entre en et à.

Si on tente d'appliquer cette théorie (verbe revenir = origine, + féminin ou débutant par une voyelle), on obtient les mêmes résultats que dans une autre réponseautre réponse (tous avec d'). Dans le cas de l'Inde et de l'Uruguay, ça ne respecte pas le nom officiel du pays (République de l'Inde/orientale de l'Uruguay), même s'il s'agit d'un cas un peu différent du nom rarissime qu'est Haïti.

Dans Le bon usage (Grevisse et Goosse, ed. de Boeck/Duculot), on affirme d'abord généralement au §1051 a)1 (voir en complément, départements) que les noms de pays prennent la préposition en quand ils sont féminins ou qu'ils commencent avec une voyelle, et au quand ils sont masculins et à initiale consonantique. On note aussi qu'auparavant on employait à la/à l' plutôt que en pour les noms de pays féminins et lointains; qu'on employait même sans article avec les régions (Ma fille est partie pour Provence., Sévigné). Par ailleurs, en Danemark, en Canada restaient possibles, mais rarement, au 20e. Ensuite on a des exceptions; Monaco et Saint-Martin prennent la préposition à. Avec les noms de pays dont l'usage de l'article n'est pas constant (par ex. Andorre), on a des hésitations entre en et à.

Si on tente d'appliquer cette théorie (verbe revenir = origine, + féminin ou débutant par une voyelle), on obtient les mêmes résultats que dans une autre réponse (tous avec d'). Dans le cas de l'Inde et de l'Uruguay, ça ne respecte pas le nom officiel du pays (République de l'Inde/orientale de l'Uruguay), même s'il s'agit d'un cas un peu différent du nom rarissime qu'est Haïti.

Dans Le bon usage (Grevisse et Goosse, ed. de Boeck/Duculot), on affirme d'abord généralement au §1051 a)1 (voir en complément, départements) que les noms de pays prennent la préposition en quand ils sont féminins ou qu'ils commencent avec une voyelle, et au quand ils sont masculins et à initiale consonantique. On note aussi qu'auparavant on employait à la/à l' plutôt que en pour les noms de pays féminins et lointains; qu'on employait même sans article avec les régions (Ma fille est partie pour Provence., Sévigné). Par ailleurs, en Danemark, en Canada restaient possibles, mais rarement, au 20e. Ensuite on a des exceptions; Monaco et Saint-Martin prennent la préposition à. Avec les noms de pays dont l'usage de l'article n'est pas constant (par ex. Andorre), on a des hésitations entre en et à.

Si on tente d'appliquer cette théorie (verbe revenir = origine, + féminin ou débutant par une voyelle), on obtient les mêmes résultats que dans une autre réponse (tous avec d'). Dans le cas de l'Inde et de l'Uruguay, ça ne respecte pas le nom officiel du pays (République de l'Inde/orientale de l'Uruguay), même s'il s'agit d'un cas un peu différent du nom rarissime qu'est Haïti.

D'abord le récapitulatifrécapitulatif de l'Académie française :

D'abord le récapitulatif de l'Académie française :

D'abord le récapitulatif de l'Académie française :

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user3177
user3177

D'abord le récapitulatif de l'Académie française :

Les noms de pays s’utilisent généralement avec l’article (la France, l’Allemagne) ; cependant, il existe quelques exceptions comme Israël, Monaco, Madagascar, Cuba, Taïwan ou encore Haïti.

L’article disparaît toujours avec la préposition « en » (en France). Il disparaît également après la préposition « de » indiquant l’origine : un tapis d’Iran, un vase de Chine. C’est surtout une question d’usage, et il n’y a pas de règle absolue, bien qu’il existe parfois une nuance de sens plus ou moins nette : par exemple, dans le gouvernement de la France ou l’économie de la France, la France est désignée à un moment de son histoire, tandis que dans l’ambassade de France, elle, est prise dans un sens intemporel.

Toutefois, l’article se maintient généralement lorsque le nom qui précède le pays est accompagné d’un adjectif : l’Histoire de France mais l’Histoire économique de la France.

On note aussi l'usage selon le sens avec l'origine et la dichotomie entre le moment de l'histoire par opposition au sens intemporel. Cela participe aussi, à mon avis, de la différence dont traite l'auteur Jean Bastien et à laquelle on fait référence ici et là dans les réponses.


On trouve au Guichet du savoir des contenus qui traitent de la question et on fait référence par exemple à un document sur les prépositions de lieu. Pour mettre en scène la règle spécifique sur l'origine, on fait le choix de poser d'abord le genre des noms de pays comme généralité et d'admettre des exceptions, pour fins d'application avec en :

Tous les pays qui se terminent en -e sont féminins.
Attention 1 : le Mexique, le Cambodge, le Zaïre, le Zimbabwe, le Mozambique
Attention 2 : en Israël, en Iran, en Irak

...puis avec au (on note aux pour les noms aux pluriel) :

Tous les pays qui ne se terminent pas en -e + le Mexique, le Cambodge, le Zaïre, le Zimbabwe.

Enfin on traite de l'origine en fonction du genre qu'on a posé :

  • Devant les noms de pays féminins : de
    ce sont des vins de France
  • Devant les noms masculin: du
    il est du Sénégal
  • Devant les noms pluriel: des
    Vous êtes des États-Unis?
  • Élision
    Ce sont des oranges d'Israël

[ Les prépositions de lieu, site de Fabienne Gérard, extraits (3) ]


Dans Le bon usage (Grevisse et Goosse, ed. de Boeck/Duculot), on affirme d'abord généralement au §1051 a)1 (voir en complément, départements) que les noms de pays prennent la préposition en quand ils sont féminins ou qu'ils commencent avec une voyelle, et au quand ils sont masculins et à initiale consonantique. On note aussi qu'auparavant on employait à la/à l' plutôt que en pour les noms de pays féminins et lointains; qu'on employait même sans article avec les régions (Ma fille est partie pour Provence., Sévigné). Par ailleurs, en Danemark, en Canada restaient possibles, mais rarement, au 20e. Ensuite on a des exceptions; Monaco et Saint-Martin prennent la préposition à. Avec les noms de pays dont l'usage de l'article n'est pas constant (par ex. Andorre), on a des hésitations entre en et à.

Et donc on se doit d'aller voir en amont le cas de l'absence de l'article devant le nom propre (§588). En principe les noms propres se passent facilement de l'article; c'est le cas des villes et îles etc., avec un tas de nuances, mais ce n'est pas le cas du nom de pays. Dans certains de ces cas on a l'article indéfini.

Quant au cas des régions, dont celui du pays, on a ordinairement l'article défini. Cependant :

  • Les noms pays ne prennent pas l'article quand on utilise en (en Iran, en France)
  • Quand de marque l'origine avec des noms singuliers soit féminins soit commençant par une voyelle, on n'utilise pas l'article (on donne parmi les exemples revenir d'Amérique, d'Irak, les vins d'Espagne, et celui de l'ambassade de France qu'on oppose au gouvernement de la France)

Puis dans un note on explique que pour les noms féminins, et les masculins qui commencent par une consonne, l'article est « *assez souvent facultatif », surtout après un pluriel (les côtes de (la) France). Étrangement on propose un cas au singulier où on montre les deux possibilités: une carte d'(ou de l')Iran. Le pépin est que l'Iran est un nom masculin qui commence par une voyelle et non pas par une consonne(!).


À la Banque de dépannage linguistique (BDL), on résume la règle sur l'emploi des prépositions avec les noms de pays :

on emploie la préposition en devant les noms de pays de genre féminin et devant tous les noms qui commencent par une voyelle (ou un h muet).
[...]
Pour les noms de genre masculin et qui commencent par une consonne (ou un h aspiré), on emploie au, c’est-à-dire à + le.

De plus, on a une liste de tous les noms de pays avec des informations pertinentes dont le genre, le nom officiel du pays et l'emploi de la préposition adéquate (en/au) :

Allemagne, fém. / République fédérale d’Allemagne / Allemand, Allemande / Je visiterai l’Allemagne. J’irai en Allemagne.

Royaume-Uni, masc. / Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord / Britannique / Je visiterai le Royaume-Uni; la Grande-Bretagne; l’Écosse; l’Angleterre; le Pays de Galles; l’Irlande du Nord. J’irai au Royaume-Uni; en Grande-Bretagne; en Écosse; en Angleterre; au Pays de Galles; en Irlande du Nord.

Inde, fém. / République de l’Inde / Indien, Indienne / Je visiterai l’Inde. J’irai en Inde.

Iran, masc. / République islamique d’Iran / Iranien, Iranienne / Je visiterai l’Iran. J’irai en Iran.

Uruguay, masc. / République orientale de l’Uruguay / Uruguayen, Uruguayenne / Je visiterai l’Uruguay. J’irai en Uruguay.

On n'étaye pas quel serait le résultat de l'emploi avec de pour signifier l'origine dans ces listes. Cependant, on note un cas particulier avec Haïti (Cet écrivain est originaire d’Haïti.); on remarque que l'élision va dans le sens du nom officiel (République d’Haïti).


Si on tente d'appliquer cette théorie (verbe revenir = origine, + féminin ou débutant par une voyelle), on obtient les mêmes résultats que dans une autre réponse (tous avec d'). Dans le cas de l'Inde et de l'Uruguay, ça ne respecte pas le nom officiel du pays (République de l'Inde/orientale de l'Uruguay), même s'il s'agit d'un cas un peu différent du nom rarissime qu'est Haïti.

On retient le traitement différent selon qu'on a un verbe signifiant l'origine, et la difficulté d'analyser en vase clos sans faire appel aux règles sur l'affinité des noms de pays avec les prépositions au et en. Dans la question, quand on discute de l'Inde, on dit qu'on réagit différemment à être originaire de vs. revenir; au LBU on produit des exemples avec revenir pour l'origine, et donc on ne dispose pas ainsi d'une nuance entre l'origine ontologique pourrait-on dire, et l'origine récente, me semble-t-il; ça semble être davantage dans le sens de provenir généralement. Mais on reste un peu sur sa faim; peut-être en effet y a-t-il ici une explication de ces réactions qui dépasse le cadre de la grammaire.