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Synonymie.
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user19187
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Par ailleurs dépendamment de ce qu'on veut dire par asshole, on pourrait dire idiote, sotte, imbécile, fatigante (surtout Qc ?)., deux de pique (Qc.).


Par ailleurs dépendamment de ce qu'on veut dire par asshole, on pourrait dire idiote, sotte, imbécile, fatigante (surtout Qc ?)., deux de pique (Qc.).

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Pour fins de réflexion et pour appuyer le propos présenté en question, je propose certains extraits du document déniché dans une autre réponse (merci pour la recherche) :

Mais même certains des opposants à l’écriture inclusive reconnaissent le problème : « la langue est machiste » [Alain Rey ds. LeFigaro.fr] (introduction)


C’est ainsi près des deux tiers des victimes d’injures sexistes qui ont été insultées de salope, pute ou connasse. (à la p. 22)


De manière littérale, les formes verbales composant les injures sexistes subies par des victimes se trouvant dans la rue ont une dimension plus grossière que celles ayant eu lieu ailleurs. En effet, parmi les dix termes les plus représentés dans les injures de rue figurent salope, pétasse, pouffiasse, pute, connasse. Comme nous le verrons par la suite, au-de-là de leur caractère grossier, ces mots comportent une connotation sexuelle et présumant de la moralité de la victime à laquelle ils sont adressés. (à la p. 23)


Par contraste [aux formes verbales lorsqu'il y a interconnaissance], lorsque victimes et auteurs ne se connaissent pas, on retrouve, de manière assez logique, des termes sous entendant le contexte de la conduite automobile (conduire, volant, permis, avancer), mais également un quatuor d’insultes sexistes relativement usuelles : connasse, pétasse, pouffiasse, salope. (à la p. 25)


Les injures subies par les victimes appartenant à cette catégorie [injures sexistes professionnelles] de la typologie ont également pour trait caractéristique le fait d’être pour beaucoup composées du suffixe –asse. Ce « suffixe malsonnant » (Normand, 2009, p. 113) comporte une connotation péjorative, ce que son étymologie confirme puisque la forme acea signifie vulgaire en latin.
[...]
Le suffixe –asse accentue la connotation dépréciative de mots comportant pourtant déjà une dimension insultante, à l’image de connasse. Ce terme, accolant con au suffixe –asse, permet de désigner « de manière péjorative le sexe féminin » à partir du XVIIème siècle mais également au figu-ré une « femme bête » (DHLF, p. 525). Notons que la forme conne, également présente parmi les parangons de cette classe, est la forme féminine du mot con qui en latin (cunnus) désignait le sexe de la femme. Il n’est pas anodin que ce terme en soit venu à acquérir au sens figuré la définition d’imbécillité. (à la p. 32)


Ce glissement de sens de la saleté vers la souillure, que l’on peut relever à travers les évolutions de signification du mot salope, ne lui est pas spécifique. On le relève en effet plus globalement dans la langue française à travers la féminisation de certains termes, dès lors que ceux-ci acquièrent une signification désobligeante (Levy, 2017 ; Lausberg, 2017). Dans le même ordre d’idée, de nombreux termes prennent en français une acception désobligeante dès lors qu’ils sont au féminin. Le terme garce - forme féminine de gars - qui figure dans les parangons de cette classe [les injures sexistes de rue], en fournit un exemple. Ce mot qui désignait originellement une « jeune fille » (XIIème siècle) acquiert progressivement un sens péjoratif de « jeune fille ou femme débauchée » ; dépréciation que son équivalent masculin n’a pas subie (Rey, 2016, p. 977). (à la p. 33)


[ « Les injures sexistes. Exploitation des enquêtes. Cadre de vie et sécurité » (Keltoume LARCHET) de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice ds. Grand Angle no 47 de mars 2018. ]

On pourra prendre le temps de lire le document en entier si l'on s'intéresse au lexique et aux enjeux sociaux comme l'égalité dans un contexte où « les femmes sont encore plus nettement surexposées aux injures sexistes qu’aux injures en général : leur taux de victimation (3,8 %) est près de 10 fois supérieur à celui des hommes (0,4 %) » (dans le résumé du document). Ou si on a l'humilité de ne pas placer son opinion au centre de l'univers et d'accorder un tant soit peu d'importance aux victimes qui sont les destinataires de la communication injurieuse (voir l'avertissement dans le document). En effet, c'est par le truchement leur perceptions qu'on comprend l'impact des mots qui leur sont destinés il me semble et non par l'entremise des ardents défenseurs du statu quo et des agresseurs qui ne le subissent jamais.