Skip to main content
added 3 characters in body
Source Link
Bruno
  • 496
  • 3
  • 9

Dans une traduction du Sophiste de Platon (Léon Robin, La Pléiade), on lit:

D'un autre côté, il y a un petit point sur lequel tu as à t'expliquer : qu'est-ce qui est pour toi d'habitude le plus agréable? est-ce, dans l'exposition de ce que tu te proposes de mettre sous les yeux d'autrui, de prononcer en ton propre nom un long discours? ou bien de procéder par interrogations, ainsi que jadis je l'ai vu faire à Parménide, dont les propos étaient au surplus admirables, ce jour où je fus mis en sa présence, alors que j'étais, moi, tout jeune, et lui déjà tout à fait vieux?

Je ne comprends pas la construction "je l'ai vu faire à Parménide"; j'aurais écrit: "j'ai vu Parménide le faire". Dans l'expression "je l'ai vu faire à Parménide", à quoi renvoie le pronom "l'"?

edit: Comme demandé par xhienne@xhienne, j'apporte les précisions suivantes. Je n'avais pas imaginé la possible interprétation selon laquelle c'est à Parménide qu'on posait des questions et j'avais cru comprendre que c'était Parménide qui posait des questions. Une autre traduction donne: "à quelle méthode, pour mener à bien ta démonstration, va ta préférence, un discours long, ou bien des interrogations, comme celles utilisées jadis par Parménide, qui développa des arguments merveilleux en ma présence, lorsque j’étais jeune et qu’il était déjà très vieux ?" (Flammarion) Par ailleurs, le contexte est le suivant: Socrate s'adresse ici à l'Etranger qui va dire préférer la seconde méthode et c'est lui qui va poser des questions alors qu'il est supposé procéder comme Parménide. Enfin, dans le texte grec, Parménide est à l'accusatif et non au datif, mais je ne suis pas assez compétent pour être sûr que ce soit un élément probant.

Cette interprétation alternative est celle de Rhubarb@Rhubarb et était celle de xhienne@xhienne avant qu'il ne donne une nouvelle réponse en pointant une construction que je ne connaissais pas.

Dans une traduction du Sophiste de Platon (Léon Robin, La Pléiade), on lit:

D'un autre côté, il y a un petit point sur lequel tu as à t'expliquer : qu'est-ce qui est pour toi d'habitude le plus agréable? est-ce, dans l'exposition de ce que tu te proposes de mettre sous les yeux d'autrui, de prononcer en ton propre nom un long discours? ou bien de procéder par interrogations, ainsi que jadis je l'ai vu faire à Parménide, dont les propos étaient au surplus admirables, ce jour où je fus mis en sa présence, alors que j'étais, moi, tout jeune, et lui déjà tout à fait vieux?

Je ne comprends pas la construction "je l'ai vu faire à Parménide"; j'aurais écrit: "j'ai vu Parménide le faire". Dans l'expression "je l'ai vu faire à Parménide", à quoi renvoie le pronom "l'"?

edit: Comme demandé par xhienne, j'apporte les précisions suivantes. Je n'avais pas imaginé la possible interprétation selon laquelle c'est à Parménide qu'on posait des questions et j'avais cru comprendre que c'était Parménide qui posait des questions. Une autre traduction donne: "à quelle méthode, pour mener à bien ta démonstration, va ta préférence, un discours long, ou bien des interrogations, comme celles utilisées jadis par Parménide, qui développa des arguments merveilleux en ma présence, lorsque j’étais jeune et qu’il était déjà très vieux ?" (Flammarion) Par ailleurs, le contexte est le suivant: Socrate s'adresse ici à l'Etranger qui va dire préférer la seconde méthode et c'est lui qui va poser des questions alors qu'il est supposé procéder comme Parménide. Enfin, dans le texte grec, Parménide est à l'accusatif et non au datif, mais je ne suis pas assez compétent pour être sûr que ce soit un élément probant.

Cette interprétation alternative est celle de Rhubarb et était celle de xhienne avant qu'il ne donne une nouvelle réponse en pointant une construction que je ne connaissais pas.

Dans une traduction du Sophiste de Platon (Léon Robin, La Pléiade), on lit:

D'un autre côté, il y a un petit point sur lequel tu as à t'expliquer : qu'est-ce qui est pour toi d'habitude le plus agréable? est-ce, dans l'exposition de ce que tu te proposes de mettre sous les yeux d'autrui, de prononcer en ton propre nom un long discours? ou bien de procéder par interrogations, ainsi que jadis je l'ai vu faire à Parménide, dont les propos étaient au surplus admirables, ce jour où je fus mis en sa présence, alors que j'étais, moi, tout jeune, et lui déjà tout à fait vieux?

Je ne comprends pas la construction "je l'ai vu faire à Parménide"; j'aurais écrit: "j'ai vu Parménide le faire". Dans l'expression "je l'ai vu faire à Parménide", à quoi renvoie le pronom "l'"?

edit: Comme demandé par @xhienne, j'apporte les précisions suivantes. Je n'avais pas imaginé la possible interprétation selon laquelle c'est à Parménide qu'on posait des questions et j'avais cru comprendre que c'était Parménide qui posait des questions. Une autre traduction donne: "à quelle méthode, pour mener à bien ta démonstration, va ta préférence, un discours long, ou bien des interrogations, comme celles utilisées jadis par Parménide, qui développa des arguments merveilleux en ma présence, lorsque j’étais jeune et qu’il était déjà très vieux ?" (Flammarion) Par ailleurs, le contexte est le suivant: Socrate s'adresse ici à l'Etranger qui va dire préférer la seconde méthode et c'est lui qui va poser des questions alors qu'il est supposé procéder comme Parménide. Enfin, dans le texte grec, Parménide est à l'accusatif et non au datif, mais je ne suis pas assez compétent pour être sûr que ce soit un élément probant.

Cette interprétation alternative est celle de @Rhubarb et était celle de @xhienne avant qu'il ne donne une nouvelle réponse en pointant une construction que je ne connaissais pas.

added 1116 characters in body
Source Link
Bruno
  • 496
  • 3
  • 9

Dans une traduction du Sophiste de Platon (Léon Robin, La Pléiade), on lit:

D'un autre côté, il y a un petit point sur lequel tu as à t'expliquer : qu'est-ce qui est pour toi d'habitude le plus agréable? est-ce, dans l'exposition de ce que tu te proposes de mettre sous les yeux d'autrui, de prononcer en ton propre nom un long discours? ou bien de procéder par interrogations, ainsi que jadis je l'ai vu faire à Parménide, dont les propos étaient au surplus admirables, ce jour où je fus mis en sa présence, alors que j'étais, moi, tout jeune, et lui déjà tout à fait vieux?

Je ne comprends pas la construction "je l'ai vu faire à Parménide"; j'aurais écrit: "j'ai vu Parménide le faire". Dans l'expression "je l'ai vu faire à Parménide", à quoi renvoie le pronom "l'"?

edit: Comme demandé par xhienne, j'apporte les précisions suivantes. Je n'avais pas imaginé la possible interprétation selon laquelle c'est à Parménide qu'on posait des questions et j'avais cru comprendre que c'était Parménide qui posait des questions. Une autre traduction donne: "à quelle méthode, pour mener à bien ta démonstration, va ta préférence, un discours long, ou bien des interrogations, comme celles utilisées jadis par Parménide, qui développa des arguments merveilleux en ma présence, lorsque j’étais jeune et qu’il était déjà très vieux ?" (Flammarion) Par ailleurs, le contexte est le suivant: Socrate s'adresse ici à l'Etranger qui va dire préférer la seconde méthode et c'est lui qui va poser des questions alors qu'il est supposé procéder comme Parménide. Enfin, dans le texte grec, Parménide est à l'accusatif et non au datif, mais je ne suis pas assez compétent pour être sûr que ce soit un élément probant.

Cette interprétation alternative est celle de Rhubarb et était celle de xhienne avant qu'il ne donne une nouvelle réponse en pointant une construction que je ne connaissais pas.

Dans une traduction du Sophiste de Platon (Léon Robin, La Pléiade), on lit:

D'un autre côté, il y a un petit point sur lequel tu as à t'expliquer : qu'est-ce qui est pour toi d'habitude le plus agréable? est-ce, dans l'exposition de ce que tu te proposes de mettre sous les yeux d'autrui, de prononcer en ton propre nom un long discours? ou bien de procéder par interrogations, ainsi que jadis je l'ai vu faire à Parménide, dont les propos étaient au surplus admirables, ce jour où je fus mis en sa présence, alors que j'étais, moi, tout jeune, et lui déjà tout à fait vieux?

Je ne comprends pas la construction "je l'ai vu faire à Parménide"; j'aurais écrit: "j'ai vu Parménide le faire". Dans l'expression "je l'ai vu faire à Parménide", à quoi renvoie le pronom "l'"?

Dans une traduction du Sophiste de Platon (Léon Robin, La Pléiade), on lit:

D'un autre côté, il y a un petit point sur lequel tu as à t'expliquer : qu'est-ce qui est pour toi d'habitude le plus agréable? est-ce, dans l'exposition de ce que tu te proposes de mettre sous les yeux d'autrui, de prononcer en ton propre nom un long discours? ou bien de procéder par interrogations, ainsi que jadis je l'ai vu faire à Parménide, dont les propos étaient au surplus admirables, ce jour où je fus mis en sa présence, alors que j'étais, moi, tout jeune, et lui déjà tout à fait vieux?

Je ne comprends pas la construction "je l'ai vu faire à Parménide"; j'aurais écrit: "j'ai vu Parménide le faire". Dans l'expression "je l'ai vu faire à Parménide", à quoi renvoie le pronom "l'"?

edit: Comme demandé par xhienne, j'apporte les précisions suivantes. Je n'avais pas imaginé la possible interprétation selon laquelle c'est à Parménide qu'on posait des questions et j'avais cru comprendre que c'était Parménide qui posait des questions. Une autre traduction donne: "à quelle méthode, pour mener à bien ta démonstration, va ta préférence, un discours long, ou bien des interrogations, comme celles utilisées jadis par Parménide, qui développa des arguments merveilleux en ma présence, lorsque j’étais jeune et qu’il était déjà très vieux ?" (Flammarion) Par ailleurs, le contexte est le suivant: Socrate s'adresse ici à l'Etranger qui va dire préférer la seconde méthode et c'est lui qui va poser des questions alors qu'il est supposé procéder comme Parménide. Enfin, dans le texte grec, Parménide est à l'accusatif et non au datif, mais je ne suis pas assez compétent pour être sûr que ce soit un élément probant.

Cette interprétation alternative est celle de Rhubarb et était celle de xhienne avant qu'il ne donne une nouvelle réponse en pointant une construction que je ne connaissais pas.

Source Link
Bruno
  • 496
  • 3
  • 9

"Le voir faire à"

Dans une traduction du Sophiste de Platon (Léon Robin, La Pléiade), on lit:

D'un autre côté, il y a un petit point sur lequel tu as à t'expliquer : qu'est-ce qui est pour toi d'habitude le plus agréable? est-ce, dans l'exposition de ce que tu te proposes de mettre sous les yeux d'autrui, de prononcer en ton propre nom un long discours? ou bien de procéder par interrogations, ainsi que jadis je l'ai vu faire à Parménide, dont les propos étaient au surplus admirables, ce jour où je fus mis en sa présence, alors que j'étais, moi, tout jeune, et lui déjà tout à fait vieux?

Je ne comprends pas la construction "je l'ai vu faire à Parménide"; j'aurais écrit: "j'ai vu Parménide le faire". Dans l'expression "je l'ai vu faire à Parménide", à quoi renvoie le pronom "l'"?