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La question est une meilleure réponse à une question plus simple qu'une meilleure question à une réponse inexistante. Merci.
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user3177
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« Ben manque » : bien volontiers ou le contraire de peu... de chances etc. ?

On dit que la locution adverbiale québécoise « ben manque », pour probablement/sûrement, est surtout employée dans l'est du Québec, en particulier dans le Bas St-Laurent, en Gaspésie, ou même sur la Côte-Nord, voire au Lac etc. :

— Viens-tu à la fête ce soir ?
Ben manque Ben manque !

Partout saufC'est une réponse entendue au sud-ouest (Montréal) faut-il croire. Au TLFi à manque, on a la locution vieillie sans manque pour « sans faute, à coup sûr » :

Je suis le roi de France (je suppose), j'entends un Laffitte, un Rothschild, ou tel autre gros argentier, laisser échapper le fatal souhait [si j'étais riche]; je réunis vite mon conseil, j'assemble autour de moi mes bonnes gardes nationales, et je me cramponne à la selle; car, le cas échéant, cet homme-là en veut sans manque à mon char royal.

[ Honoré de Balzac, Si j'étais riche, ds. Croquis et fantaisies, 1836 ]


Au Glossaire du parler français au Canada, préparé par la Société du parler français ouest du Canada, éd. L'action sociale, 1930, à la p. 439 :

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On a trois sens : Beaucoup/volontiers, sans hésiter/probablement. En note on parle de vantiers commeQuébec d'une contraction de volontierspersonne qui a déjà voulu dire probablement ou sans doute au 16-17e. Par ailleurs on a identifié bien manque (Chateaubriant/Loire-Maritime) directement pour il n'y a pas de doutevient de Matane (FEWGaspésie) mais a contrarioet on n'a pas compris sauf (manquebien quelque chose pour beaucoup.. Je n'ai pas trouvé l'expression au Larousse. de chances quoi ?). Il va sans direWiktionnaire dit que l'origine diffèrec'est surtout propre à la région du bas du fleuve, pour (volontarius, mancusprobablement).


  • S'agit-il de volontiers ou de manque qui se trouve derrière la locution b(i)en manque dans son sens de probablement au Québec? Peut-on concilier les références précédentesD'où on a pêché cette expression ? Est
  • Qu'est-ce Maine, Anjou, Saintonge ou Loire qui constitueque le prototype de la locution, ou en étaitmanque vient faire là-ce l'amalgamededans ?
  • Pourquoi ignoreraitY a-t-on la locution dans le sud-ouest du Québec et l'entend-on en France ou ailleurs aujourd'huiil d'autres sens à l'expression ?

« Ben manque » : bien volontiers ou le contraire de peu... de chances etc. ?

On dit que la locution adverbiale québécoise « ben manque », pour probablement/sûrement, est surtout employée dans l'est du Québec, en particulier dans le Bas St-Laurent, en Gaspésie, ou même sur la Côte-Nord, voire au Lac etc. :

— Viens-tu à la fête ce soir ?
Ben manque !

Partout sauf au sud-ouest (Montréal) faut-il croire. Au TLFi à manque, on a la locution vieillie sans manque pour « sans faute, à coup sûr » :

Je suis le roi de France (je suppose), j'entends un Laffitte, un Rothschild, ou tel autre gros argentier, laisser échapper le fatal souhait [si j'étais riche]; je réunis vite mon conseil, j'assemble autour de moi mes bonnes gardes nationales, et je me cramponne à la selle; car, le cas échéant, cet homme-là en veut sans manque à mon char royal.

[ Honoré de Balzac, Si j'étais riche, ds. Croquis et fantaisies, 1836 ]


Au Glossaire du parler français au Canada, préparé par la Société du parler français du Canada, éd. L'action sociale, 1930, à la p. 439 :

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On a trois sens : Beaucoup/volontiers, sans hésiter/probablement. En note on parle de vantiers comme d'une contraction de volontiers qui a déjà voulu dire probablement ou sans doute au 16-17e. Par ailleurs on a identifié bien manque (Chateaubriant/Loire-Maritime) directement pour il n'y a pas de doute (FEW) mais a contrario (manque pour beaucoup... de chances quoi ?). Il va sans dire que l'origine diffère (volontarius, mancus).


  • S'agit-il de volontiers ou de manque qui se trouve derrière la locution b(i)en manque dans son sens de probablement au Québec? Peut-on concilier les références précédentes ? Est-ce Maine, Anjou, Saintonge ou Loire qui constitue le prototype de la locution, ou en était-ce l'amalgame ?
  • Pourquoi ignorerait-t-on la locution dans le sud-ouest du Québec et l'entend-on en France ou ailleurs aujourd'hui ?

« Ben manque » ?

— Viens-tu à la fête ce soir ?
Ben manque !

C'est une réponse entendue au sud ouest du Québec d'une personne qui vient de Matane (Gaspésie) et on n'a pas compris sauf bien quelque chose. Je n'ai pas trouvé l'expression au Larousse. Wiktionnaire dit que c'est surtout propre à la région du bas du fleuve, pour probablement.


  • D'où on a pêché cette expression ?
  • Qu'est-ce que le manque vient faire là-dedans ?
  • Y a-t-il d'autres sens à l'expression ?
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user3177
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« Ben manque » : bien volontiers ou le contraire de peu... de chances etc. ?

On dit que la locution adverbiale québécoise « ben manque », pour probablement/sûrement, est surtout employée dans l'est du Québec, en particulier dans le Bas St-Laurent, en Gaspésie, ou même sur la Côte-Nord, voire au Lac etc. :

— Viens-tu à la fête ce soir ?
— Ben manque !

Partout sauf au sud-ouest (Montréal) faut-il croire. Au TLFi à manque, on a la locution vieillie sans manque pour « sans faute, à coup sûr » :

Je suis le roi de France (je suppose), j'entends un Laffitte, un Rothschild, ou tel autre gros argentier, laisser échapper le fatal souhait [si j'étais riche]; je réunis vite mon conseil, j'assemble autour de moi mes bonnes gardes nationales, et je me cramponne à la selle; car, le cas échéant, cet homme-là en veut sans manque à mon char royal.

[ Honoré de Balzac, Si j'étais riche, ds. Croquis et fantaisies, 1836 ]


Au Glossaire du parler français au Canada, préparé par la Société du parler français du Canada, éd. L'action sociale, 1930, à la p. 439 :

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On a trois sens : Beaucoup/volontiers, sans hésiter/probablement. En note on parle de vantiers comme d'une contraction de volontiers qui a déjà voulu dire probablement ou sans doute au 16-17e. Par ailleurs on a identifié bien manque (Chateaubriant/Loire-Maritime) directement pour il n'y a pas de doute (FEW) mais a contrario (manque pour beaucoup... de chances quoi ?). Il va sans dire que l'origine diffère (volontarius, mancus).


  • S'agit-il de volontiers ou de manque qui se trouve derrière la locution b(i)en manque dans son sens de probablement au Québec? Peut-on concilier les références précédentes ? Est-ce Maine, Anjou, Saintonge ou Loire qui constitue le prototype de la locution, ou en était-ce l'amalgame ?
  • Pourquoi ignorerait-t-on la locution dans le sud-ouest du Québec et l'entend-on en France ou ailleurs aujourd'hui ?