— J'aimerais avoir vingt dollars s'il-te-plaît...
— Est-ce que j'ai l'air d'une banque à piton(s) ?
— Bien à quoi ça ressemble une banque à piton(s) ?
On entend généralement par là une source inépuisable d'argent (Wiktionnaire). On sait qu'on a une sémantique parallèle au Québec où le piton a familièrement la fonction du bouton (en plus des dérivés : pitonner, pitonnage, pitonneux etc.). Par ailleurs, au Glossaire du parler français au Canada, préparé par la Société du parler français du Canada, éd. L'action sociale, 1930, à la p. 520, on a à l'entrée piton différents sens plus ou moins inusités aujourd'hui... :
...dont ces références au jeton (3), particulièrement (4) qui ressemble à une forme de billet à ordre un peu comme la monnaie de carte à l'époque coloniale ; on a surtout historiquement des cas où au 19/20e des entreprises ont rémunéré leurs employés avec des pitons échangeables dans certains commerces précis, et Arthur Buies parlait du prénom Peter (McLeod) (Fr) de la maison Price comme de l'inspiration pour le mot piton en contexte (le bon échangeable) dans la région de Saguenay...
- De quel piton s'agit-il au juste dans l'expression banque à piton(s) au Québec ? Quel est le lien entre ce piton et la banque ? Pourquoi pas presse à billets, machine à imprimer de la monnaie, coffre-fort ou banque/banquier tout court ?
- Connaît-on un jeu (de table, de société, de carte) ou un sport (sauf l'alpinisme) où on emploie un/des piton(s) ?