(TLFi) I. − De prend une valeur sémantique en corrélation avec celle du mot subséquent.
A. − De exprime le point de départ.
6. Le point de départ est un tout dont on tire une partie.
b) Subst. + de. De a une valeur partitive, proche de celle de l'article partitif. Cf. de2 et des II (en parlant d'une partie, d'un ensemble, d'un élément d'un tout).
β) [En parlant d'un tout nombrable, en partic. un subst. coll.]
♦ Une troupe d'enfants; un couple de rossignols; des escouades de motocyclistes.
♦ L'âpre essaim des corbeaux voraces (Hugo, Légende,t. 3, 1877, p. 30).
Le point de départ, ou tout dont on tire une partie, est l'ensemble des métis (tous les métis qui existent au moment où l'action se passe) et qui est un tout nombrable ; « de » indique que le peuple est constitué d'une partie (indéfinie) de ce tout .
Le tout pourrait être partageable, comme par exemple un ananas, et alors « α) »
serait le sens parent qui explique « tranche d'ananas ».