Normalement on ne devrait trouver ni « import » ni « export » dans le français sauf dans le mot composé « import-export » : ces mots ne figurent pas dans le TLFi ; on ne trouve pas non plus le mot dans le Larousse, où ne figure que l'acception propre à la Belgique.
On trouve cependant dans L'internaute que le mot est une abréviation.
import , nom masculin
Sens 1
Abréviation du terme importation, qui désigne l'action d'importer, c'est-à-dire d'introduire dans un pays des marchandises, de la main-d'oeuvre, etc., provenant de pays étrangers.
On trouve dans le reverso l'acception « montant » propre seulement à la Belgique ; on trouve aussi en français français le mot « import » selon reverso et une de ses acception est bien « importation »; le mot a un pluriel, imports. Donc malgré l'étrange abstraction qui est faite de ce mot dans le TLFi et le Larousse, force est de conclure qu'il fait bien partie du langage, même si assez rare, et cela pas seulement en tant que nouveau terme informatique signifiant une variété de choses, mais en tant que terme signifiant soit « importation » soit « intromission » soit « acclimatation ».