Le Grevisse note pour la première personne du singulier (794b dans l'édition 2008) :
-é au lieu de -e quand le pronom je est placé après le verbe, le
[ə]
final étant devenu[ɛ]
tonique […] Toutes ces tournures appartiennent exclusivement à la langue littéraire.
Les exemples donnés incluent : « me trompé-je ? », « … commencé-je en cherchant mes mots », « du moins n'éprouvé-je pas », « eussé-je autant aimé », « Ô puissé-je », « Dussé-je ».
Il se trouve que j'utilise régulièrement cette construction pour les interrogatives au présent de l'indicatif (voir le premier exemple). Mon problème est : à part la très moche transformation en « est-ce que je » :
Me trompé-je ? → Est-ce que je me trompe ?
Y a-t-il d'autres moyens de reformuler afin d'éviter ce qui pourrait apparaître aujourd'hui comme une marque de pédanterie ?
/tʁɔ̃pʒ/
pour embêter les académiciens.