Les journalistes écrivent souvent au conditionnel quand, pour une raison ou une autre (p.e. une source unique, des sources contradictoires, risque de désinformation — en particulier en rapportant des déclarations d'un intervenant —, pure précaution) ils ne veulent pas s'engager sur la réalité du fait (ce qui d'ailleurs est la valeur de base du conditionnel, le contexte est juste plus propice à son emploi).
Dans le cas présent, la phrase qui suit : « Ni l'intéressé, ni WikiLeaks, qui a relayé récemment ses propos, n'ont confirmé cette information. » suffit à expliquer le conditionnel.