Il ne faut pas utiliser « persuader de ce que » lorsque « de ce que » est compris dans le sens de la locution conjonctive.
Larousse Éviter dans tous les cas la tournure incorrecte *persuader de ce que.
Ce dictionnaire ne mentionne pas la nature des mots dans la combinaison « de ce que » mais il ne s'agit que de la locution conjonctive. Cette construction ne se trouve pas dans les livres Googol, c'est à dire pratiquement pas.
On la trouve une fois en 1950 et même encore récemment, une fois en 2013, mais c'est tout.
(réf. 1950) Persuadés de ce que la culture ne saurait constituer pour personne un avoir mais une dette , les membres de la Société Européenne de culture entendent agir ...
(réf. 2013) .. il a souhaité les persuader de ce que l'homme tend à voir ce qu'il désire dans ce qui est là, et que savoir et ne pas savoir ont affaire au désir plutôt ...
Elle les a persuadés de ce que ce travail n'était pas pour eux.
- Elle les a persuadés que ce travail n'était pas pour eux.
Lorsque « que » est considéré comme étant un pronom relatif, évidemment, le remplacement ne serait pas correct. Certaines sources considèrent que le pronom est « ce que », mais ce n'est qu'une question de différence de point de vue des grammairiens.
- Elle les a persuadés de ce que personne ne pouvait leur faire croire. (pronom relatif)
On ne voit la différence entre la locution conjonctive et la locution dans laquelle « que » est un pronom qu'à partir du sens de la portion de phrase qui suit, ce qui rend difficile la tâche de déterminer ce dont il s'agit.
« De ce que » est une locution conjonctive que l'on peut encore trouver par exemple, après le nom « avis » et le verbe « aviser », mais dans les livres du 19ième siècle et avant.
- avis de ce que (TLFi) , aviser de ce que (TLFi).
Cependant la grammaire normative enseigne, encore une fois, qu'il vaut mieux employer « que » pour ce verbe.
(TLFi) Rem. 1. La gramm. normative enseigne qu'on doit employer aviser que de préférence à aviser de ce que (cf. Hanse 1949, Thomas 1956, Colin 1971).
La situation n'est pas différente pour « surpris de ce que ». On n'en trouve très peu dans le siècle dernier. On dit uniquement « surpris que » de nos jours. (ref.)