Mon vieux ! Pour renforcer une autre interjection (autres réponses), ou de manière autonome, avec des nuances :
Adj.
I, A, 4.[Souvent en incise, dans des phrases interj.; la notion d'âge disparaît; l'adj. sert d'intensif dans des cont. souvent dépréc.]
a) Fam. ou pop. [Sans valeur dépréc., renforce une interj. amicale]
Vieux fou; (ma) vieille branche; vieille cloche; mon vieux pote; mon (bon) vieux (+ subst. ou nom propre). Voyons, vieux frère,
faites-nous pas une tête pareille (Courteline, Train 8 h. 47, 1888,
p. 181).
Subst.
II, A, 4.
a) [En incise ou en interj. amicale; la notion d'âge disparaît et le
fém. peut servir à désigner une pers. du sexe
masculin] Cher, chère vieux, vieille, mon (bon) vieux, ma (bonne)
vieille. Le pêcheur (...) ayant reconnu le facteur, cria: − Bonjour,
ma vieille! (Estaunié, Vie secrète, 1908, p. 321). Il gesticule
sur le quai et gueule d'un trottoir à l'autre, interpellant ses
connaissances: − Eh vieux! Tu paies un verre! (Dabit, Hôtel, 1929,
p. 51).
− [Pour traduire la compassion] Le maire de Fenouille
(...) baisse la tête. On dirait qu'il pleure. − Allons, allons, mon
vieux... − Tais-toi (Bernanos, M. Ouine, 1943, p. 1438).
b) [En incise ou en interj. méprisante ou agacée] Allons, tais-toi,
vieux, tu radotes (Erckm.-Chatr., Ami Fritz, 1864, p. 32).
c)
Mon vieux! [Interjection traduisant la surprise ou l'indignation; le renvoi au référent « homme ou femme », âgé ou non, disparaît
complètement] Eh ben, mon vieux!... Nom d'un chien, nous le verrons
bien si y a pas plan! (Courteline, Train 8 h. 47, 1888, p. 157).−
C'est Charles Faroux qui m'a emmené en auto. − Mon vieux!... C'est joli, en cette saison? (Colette, Sido, 1929, p. 146).
[ Trésor de la langue française informatisé, TLFi - « vieux » ]
L'emploi familier du nom c'est 1781; mon vieux !, 1828; vieux !, 1836; ma vieille ! entre hommes, 1843. Contra français d'Afrique, personnage important. (Dictionnaire historique de la langue française, sous dir. A. Rey, ed. Le Robert, « vieux »).