Les deux termes "se tromper" et "commettre des erreurs", dans le domaine de l'écriture, sont des synonymes exacts, et de même pour "transcrire" et "reporter".
Ce n'est pas du tout le cas dans certaines situations de la vie courante pour les deux premiers (« Il a commis des erreurs lorsqu'il était jeune. »//« Il s'est trompé lorsqu'il était jeune. »).
(TLFi) A. −1. transcrire Reproduire très exactement, par l'écriture, ce qui a déjà été écrit. Synon. copier, enregistrer, recopier.
(TLFi) β) reporter Transcrire sur une autre page ou sur un autre document, un autre support. Reporter des corrections.
Le gérondif a une fonction de complément circonstanciel. Il s’emploie pour exprimer :
1 Le temps, ou plus précisément une action simultanée, concomitante à l’action principale
2 La cause
3 La supposition
4 la condition
5 la manière
6 l’opposition
7 la concession
Le TLFi en cite un de plus, le moyen, et dans l'ensemble, bien moins.
C.− [En introduit une forme en -ant pour former un gérondif fonctionnant comme un compl. circ.]
− [de moyen] C'est en forgeant qu'on devient forgeron.
− [de temps] Écoute, dit Dubreuilh, tout en le soignant, essaie donc de le cuisiner.
− [de manière]
Si on considère ces deux phrases, il est apparent que seulement convient la fonction de CC de temps, ou, plus précisément—comme le mentionne « 1 » ci-dessus—CC de simultanéité. On se rend donc compte « techniquement » que la relation entre l'erreur et la transcription n'est pas plus spécifique qu'une notion de coexistence, même si, bien sûr, l'esprit extrapole (plus ou moins aisément) pour conclure que l'erreur se trouve dans la transcription. Cette construction moins qu'idéale qu'une analyse grammaticale met en évidence transparait aussi dans la lecture du lecteur averti tout simplement parce que dans le français d'un style plus strict cette pratique ne se trouve pas ; les bons auteurs tendront à l'éviter ; le « bon » lecteur, lui, n'a pas développé d'habitude, il n'identifie pas une construction solide (même s'il comprend).
La relation est donc plutôt une relation de lieu figuré. Cependant, ce n'est pas tout. Cette relation n'est pas la seule possibilité ; cette relation de lieu figuré, qui est la plus plausible, implique que l'erreur se trouve dans une duplication qui n'est pas exacte, c'est à dire une duplication où des symboles ont été changés, omis ou ajoutés ; on peut aussi interpréter la relation comme étant la manière : dans ce cas l'erreur consiste dans le fait de dupliquer des formules, c'est à dire qu'au lieu de dupliquer des formules, cette personne devrait faire autre chose, ou, tout au moins, elle ne devrait pas dupliquer de formules.
Tout cela se traduit par une impression que cette construction est bonne à tout faire, un peu comme le verbe « faire », dont certains enseignants déconseillent une utilisation trop fréquente, des termes plus spécifiques étant la marque d'un meilleur style selon eux (ce que je pense aussi).
Bien que des phrases de ce type soient acceptées par de nombreuses personnes, on peut trouver préférable de les reformuler.
On peut noter que des constructions de ce type avec "quand/lorsque" sont assez courantes et équivalentes, mais elles ne paraissent pas résulter en beaucoup d'amélioration
phrase prépositionnelle (participe présent → substantif correspondant)
- Cet utilisateur est maladroit, il se trompe dans la transcription de formules.
D'autres alternatives
- Cet utilisateur révèle une certaine maladresse manifestée par des erreurs de transcription [de/dans des] formules.
- Cet utilisateur fait preuve de maladresse en cela qu'il ne peut pas transcrire de formules sans introduire d'erreurs.
- Cet utilisateur est enclin à être maladroit, ses transcriptions de formules contiennent des erreurs.